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Actualités des associations

Il arrive fréquemment que l’on croise un chien errant au cours de nos sorties dans notre  village. Les excuses des propriétaires (quand on les trouve) pour se déresponsabiliser varient de « je n’ai pas de clôture », jusqu’à « je n’ai pas le temps de le promener », en passant par « il ne fait de mal à personne », et « il a échappé à ma vigilance, c’est la première fois que cela arrive » ou encore « il ne lui ai jamais rien arrivé, il fait attention ».

On a beau défendre la cause des chiens, il y a des moments où la négligence des hommes irrite.

Est-il utile de préciser qu’un chien n’est pas un humain et qu’aussi gentil soit-il, il peut avoir une réaction imprévisible dans un contexte favorisant ? Même dans une rue peu fréquentée, il suffit d’une fois pour que l’animal errant provoque un incident.

Pour les propriétaires un peu laxistes qui laissent leurs chiens divaguer à leur guise, sous couvert de « liberté et absence de contraintes », j’évoquerai les risques que leur animal cause un accident de la circulation (il peut être blessé, ou si par réflexe le conducteur l’évite, provoquer indirectement des dégâts), qu’il morde un passant (qui voudrait par exemple le repousser ou l’empêcher de venir flairer son enfant), qu’il se mette à poursuivre tout ce qui se déplace un peu rapidement (les chats, les cyclistes, les voitures) ou qu’il terrorise une personne qui n’est pas familière des chiens.

Si vous ne pensez pas aux autres, pensez au moins à lui : votre chien peut se faire écraser par un véhicule, être poursuivi par un enfant qui insiste pour le caresser malgré ses signes de refus ou tout  simplement se blesser en posant la patte sur un objet contondant.

Dans tous les cas, c’est votre responsabilité civile qui est engagée, on l’a encore vu récemment avec les chiens dits « dangereux ».

 

Un peu d’analyse psychologique pour finir...


L’être humain peut s’interroger sur la valeur du lien qui le lie à son « meilleur ami » quand il ne se préoccupe même pas de savoir où son compagnon se trouve ni s’il court un danger. Laisser son animal errer est bien peu représentatif d’une relation étroite, complice et affectueuse, sinon pourquoi le laisser faire sa vie tout seul sans se préoccuper de son devenir ? Il n’y a pas là de « relation » mais une cohabitation largement réduite en termes d’échanges affectifs et d’interactions sociales.

Pour ne pas être injuste, il me faut aussi évoquer les situations où la raison de la fuite du chien n ’est pas le résultat de la négligence de ses maîtres. Certains chenapans s’y entendent merveilleusement pour se faufiler sous une clôture, ouvrir les portes ou forcer un passage dans le but de prendre la poudre d’escampette.

 

Il y a plusieurs éléments dont il faut tenir compte :

- Certains chiens ont un environnement qui varie peu,  parfois ils ne sont pas assez promenés, n’ont pas l’occasion de flairer de nouvelles odeurs, de découvrir de nouveaux lieux, de rencontrer et jouer avec des congénères. Ils cherchent donc à combler tous seuls leurs besoins insatisfaits.

- D’autres appartiennent à des races faites pour évoluer relativement librement et sur des territoires assez vastes. Ils prennent alors plus de liberté parce que c’est aussi pour cela que l’Homme les a sélectionnés.

- D’autres encore, les « chasseurs » notamment, mais pas seulement, ont pris l’habitude de se gérer tous seuls ou refusent les contraintes.

Le seul conseil que l’on puisse donner, c’est de mettre en place des habitudes à appliquer par toute la famille pour ne pas le laisser divaguer ou éviter les départs intempestifs : veiller à la fermeture à clef des portes de sorties, promener le chien le plus souvent et le plus longtemps possible selon l’emploi du temps de chacun, veiller au renouvellement des stimulations, et bien sûr, être vigilant.

Oui c’est fastidieux, mais après tout, lorsque l’on se prépare à partir de chez soi, on vérifie que les lumières sont éteintes, qu’on a bien ses papiers ou son sac à mains, alors il n’est pas bien compliqué de rajouter une vérification… ils le valent bien !


Halte aux crottes de chien :


 

Le plaisir qu’on peut prendre à se promener à Linthal, dépend pour beaucoup de la propreté de ses trottoirs. Quoi de plus désagréable que de devoir marcher les yeux rivés au sol pour éviter les déjections canines !

Très négatives pour l’image de notre commune touristique, les crottes de chiens sont aussi dangereuses pour les piétons et inacceptables en terme d’hygiène et de santé publique.

Toutes ces nuisances résolues par de simples sacs plastiques… pensez-y !

Un peu de civisme peut venir à bout de ce désagrément. Une fois le compagnon à quatre pattes mené au caniveau pour y faire ses besoins, les propriétaires de chiens sont invités à appliquer la « Méthode du Sac ».

Il suffit de se munir d’un sac plastique, de l’ouvrir et de l’enfiler comme un gant, puis de ramasser la crotte du chien, de retourner le sac autour de la main, de le fermer hermétiquement et enfin de le jeter dans la poubelle la plus proche.